« Le cœur et l’intellect n’ont pas les mêmes exigences,
chacun doit être nourri différemment et doit donc s’exercer
différemment. Les artistes chez qui le cœur, la sensibilité
sont particulièrement développés, ont besoin d’être
encouragés ; ils souffrent de la critique. Combien d’artistes
sont morts d’avoir été incompris ! Au contraire, penseurs et
philosophes se renforcent par la critique, car l’intellect
progresse à travers les oppositions et les obstacles. Le propre
de l’intellect est de trouver de nouveaux arguments, de
nouvelles solutions, il cherche des occasions de s’exercer, et
la critique lui fournit ces occasions. Les affrontements ne lui
font pas peur, il est construit pour résister.
Donc, celui qui s’exprime par le sentiment a besoin d’être
encouragé, loué. Mais ne félicitez pas trop celui qui vit dans
le monde de la pensée, car vous l’endormirez, il n’avancera
plus. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov