« Les humains viennent au monde avec des tendances instinctives
héritées de leurs parents, grands-parents,
arrière-grands-parents, et quelle peine il faut se donner pour
les pousser à s’en libérer ! Ils se cramponnent si fort à cet
héritage que, même si le Seigneur en personne venait s’adresser à
eux, au lieu de dire : « Oui, Seigneur, je T’écoute, je vais
faire des efforts pour changer », ils riposteraient : « Ah non,
Seigneur, moi, j’ai mes points de vue, mes opinions et je suis
très bien comme ça, laisse-moi tranquille. » Ils ne savent pas
que ces opinions auxquelles ils s’accrochent si fort, sont en
réalité déterminées par leurs faiblesses, leurs besoins
inférieurs, leurs passions.
Il ne faut pas se leurrer : souvent ce sont les vices des
humains qui déterminent leur philosophie. Même s’ils justifient
leur point de vue par des raisonnements apparemment objectifs, en
réalité, ce sont leurs besoins les moins nobles qui les poussent
à adopter une certaine conception de la vie. Qu’ils aient des
aspirations plus élevées et leurs points de vue seront meilleurs. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov