« La vie telle que chacun la voit est en grande partie le reflet de
ce qu’il est lui-même. S’il pense qu’elle est belle, c’est qu’il
porte la beauté en lui ; et s’il pense qu’elle n’a aucun sens,
c’est qu’il est ignorant et borné.
Suivant les personnes, la vie prend des expressions tellement
différentes ! Mais la vérité, c’est que pour la majorité d’entre
elles, elle reste une inconnue. Combien de fois on entend dire :
« Eh oui, mon vieux, qu’est-ce que tu veux, c’est la vie ! » Un
homme est malade, malheureux, ruiné, trompé par sa femme, et il
dit : « C’est la vie ! » Pour tout ce qui est négatif, on dit :
« C’est la vie ». Mais de quelle vie parle-t-on ? Il y a des vies
et des vies. Il y a la vie du crapaud, du sanglier, du crocodile,
ou alors la vie de la colombe, la vie de l’ange, la vie de Dieu…
Celui qui se prononce sur la vie ne peut le faire qu’à son
niveau. La vie dans toute son ampleur, sa grandeur, son
immensité, qui peut prétendre la connaître ? »
Omraam Mikhaël Aïvanhov