« Quels sont les croyants qui ne rêvent pas du Paradis ? Mais en
même temps, ils s’en interdisent l’entrée, car ils continuent à
accumuler des impuretés en eux. Seul celui qui travaille à
rétablir sa pureté originelle entendra un jour Dieu Lui-même lui
dire : « Viens, entre et regarde ». Et que verra-t-il ?… Des
corps de lumière. Dans le Paradis tous sont nus, revêtus de
lumière. Le seul vêtement des anges est la lumière, car la
lumière est la matière même de leur corps.
Les mystères antiques présentaient la déesse Isis revêtue d’un
voile que seuls les grands-prêtres, les hiérophantes, étaient
autorisés à ôter. Cela signifie que celui qui veut contempler la
Divinité doit être lui-même nu, c’est-à-dire pur, sinon elle
restera toujours voilée pour lui et il ne parviendra pas à
découvrir ses secrets. Au fur et à mesure qu’un être se purifie,
Isis se dévoile devant lui ; alors il voit, il comprend, et tout
ce qu’il vit n’est plus que lumière et joie. C’est cela
véritablement le Paradis. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov